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Pourquoi se confier en Jésus en toute chose? (Colossiens 1)

Doctrine du ChristVie chrétiennePrédication

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Publié le

08 mai 2024

Cette prédication met en lumière la suprématie de Jésus-Christ en tant que Créateur, Sauveur et Seigneur de tout. Elle encourage les auditeurs à placer leur confiance en lui, à se tourner vers lui dans les moments difficiles et à construire leur vie sur sa vérité et sa grâce.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.

Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui auraient pu nous échapper.

Pourquoi se confier en Jésus en toute chose?

Eh bien, pour répondre à cette question, il faut bien comprendre, et on comprend toujours mieux un livre lorsque l'on en connaît un petit peu le contexte, les circonstances. Et il faut pour nous que nous commencions par parler de l'histoire qui se déroule en arrière-plan.

Pourquoi cette lettre a existé?

Durant ses voyages missionnaires, l'apôtre Paul, qui avait été mandaté par Jésus pour aller faire connaître le message de l'Évangile à toutes les nations. Paul est bien allé voyager tout autour de la Méditerranée, enfin, plutôt au nord de la Méditerranée jusqu'en Italie.

Nous raconte le livre des Actes, pendant ses voyages là, il a demeuré un certain temps à Éphèse.

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Éphèse, eh bien, c'est la ville qui est sur la côte. Jérusalem est ici, et Éphèse est là. C'était une grande ville très importante. L'apôtre Paul y a séjourné une longue période. Durant ce temps-là, là-bas à Éphèse, Paul a enseigné l'Évangile. Des personnes venaient de toute la région, de toute... notamment toute la Turquie actuelle et Fès. En Turquie, des gens venaient de toute la Turquie pour être enseignés par Paul.

Ici, très probablement qu'un jeune homme de la ville de Colosses, qui est ici, la ville de Colosse, est venu à Éphèse pour écouter le message de la croix que l'apôtre Paul enseignait. Ce jeune homme, il s'appelle En phrasé. Et En phrasé, très probablement, s'est converti auprès de l'apôtre Paul. Et puis En phrasé est reparti ensuite dans sa ville à Colosses. En phrasé, qui avait été impacté, transformé par le message de l'Évangile, qui s'était converti à Jésus-Christ, a commencé à enseigner l'Évangile autour de lui, à le partager. Et puis, c'est comme ça qu'une Église est née dans la ville de Colosses.

La ville de Colosses est une ville de seconde importance, contrairement à Éphèse, qui était une ville très importante. Mais la ville de Colosses est à la croisée de grandes routes commerciales, ce qui a favorisé le développement d'une ville cosmopolite où des gens venaient de divers endroits de l'empire romain. Il y avait une communauté juive aussi qui était présente là-bas. Et cette diversité de population liée aux voyageurs et aux commerces faisait que dans cette ville de Colosses, eh bien, c'était un lieu qui était traversé par différents courants philosophiques hérités des Grecs, mais aussi des courants religieux hérités des Romains, et notamment du judaïsme. Et tous ces courants spirituels, eh bien, voyez, ils s'amalgament, ils se mélangent ensemble pour créer ce qu'on appelle, nous aujourd'hui, le syncrétisme, c'est-à-dire une fusion de courants philosophiques et religieux plus ou moins incohérents. Mais finalement, c'est quelque chose pour nous qui n'est pas étrange à comprendre et qui n'est pas difficile à comprendre. Mais pourtant, il faut bien qu'on le saisisse, parce que ça va jouer dans la compréhension de la lettre que Paul a écrite aux Colossiens. C'est quelque chose qu'on peut facilement retrouver.

À notre époque, ce mélange est là, puisque nous sommes dans un monde qui est globalisé, et nous vivons à la croisée de nombreux courants philosophiques et religieux, notamment en France. Et c'est bien cette spiritualité-là qui se développe, et bien, nous la retrouvons un petit peu à notre époque. C'est une spiritualité que j'appellerais de buffet, où on est face à un buffet, et puis on passe, et puis on va prendre un petit peu de ça dans cette religion parce que ça nous plaît, mais pas de ça parce que ça nous remet en question, et puis ça, on va bien aimer, alors on va prendre, et puis ce courant philosophique aussi nous donne des choses intéressantes, et puis ça, voilà, et puis finalement, le but est bien c'est de se faire un petit peu son menu à soi, son menu spirituel, surtout un menu qui correspond à l'image que nous, on veut bien se faire de Dieu, quelque chose souvent qui nous correspond avant tout, qui ne nous remet pas en question et qui nous permet de nous composer, et au final un Dieu selon notre Dieu à nous, une image personnelle.

Dans cet environnement complexe où de nombreux mouvements spirituels et religieux se croisent, eh bien, au fur et à mesure, des chrétiens dans cette Église de Colosses, eh bien, on y a amené avec eux des personnes qui probablement s'étaient converties à Jésus-Christ, mais qui avaient gardé un petit peu des traces du judaïsme et des courants philosophiques, probablement aussi, on ne sait pas bien exactement ce qu'il y a dedans, mais on comprend en filigrane, au travers dont la façon dont Paul en parle. En tout cas, ces personnes ont commencé à défendre deux grandes vérités. La première, c'est que Jésus n'est pas si grand que cela. Jésus n'est pas si important que cela. Oui, il existe, oui, il est important, mais c'est un dieu peut-être parmi d'autres. Ou pas si important que lui, il y avait des personnes qui vouaient des cultes à des esprits supérieurs ou à des anges et qui voulaient amener ça dans l'Église.

Donc, c'est la première chose: "Jésus n'est pas si important." Et la deuxième chose, c'était que l'Évangile, et bien, c'est la bonne nouvelle du message de Jésus-Christ. L'enseignement de Jésus-Christ est bon, mais pas suffisant à cet évangile. Il faut rajouter des choses et notamment des pratiques, peut-être héritées du judaïsme mais aussi de l'extérieur, où les gens, simples ou jeunes en particulier, pour plaire à Dieu, ou différentes observations de différentes fêtes religieuses, ou en tout cas, voilà, on était plus spirituel que les autres. Si en plus de cela, il y en a eu l'idée d'ajouter d'autres choses à cela, en gros, à l'art de l'Église. Dans les 2000 ans d'histoire de l'Église, ça a toujours été une tentation de l'Église de rajouter, par exemple, à Jésus-Christ comme notre sauveur, comme seul intermédiaire entre nous et Dieu, de rajouter Marie, alors que la Bible nous dit elle-même que Marie était la mère de Jésus mais qu'elle n'a aucun rôle dans notre salut et dans notre relation avec Dieu. Et j'en passe et des meilleurs, il y a plein d'exemples comme ça. Et la lettre aux Colossiens est là pour nous dire que seul Jésus répond à nos besoins les plus profonds.

Quand En phrasé était dépassé par ce qu'il se passait, soit lui, soit un de ses proches est allé voir Paul, qui à ce moment-là se trouvait à Rome, très probablement à Rome, peut-être à Éphèse, emprisonné, c'est un peu plus tard. Eh bien, ils sont allés voir Paul pour lui demander du secours. À cela, Paul prend sa plume et dans sa qualité d'apôtre, il va écrire à l'Église d'Éphèse, pardon, l'Église de Colosses, pour lui enseigner et les encourager à se confier en Jésus-Christ pour être sauvés et pour grandir dans leur foi. La valeur spirituelle de cette lettre est extraordinaire, deux mille ans plus tard. Elle fait quatre petits chapitres, c'est une petite lettre dans le Nouveau Testament. Colosses était une petite ville, mais l'héritage spirituel que nous donne la Bible au travers de cette lettre de l'apôtre Paul est énorme.

En 2000 ans, des centaines de milliers de personnes ont placé leur foi en Jésus pour être sauvées au travers de ce que Paul va leur donner. Des centaines et des milliers de personnes sont revenues à l'Évangile seul au travers de la lecture de cette lettre.

Et dans ces temps difficiles pour nous, de regarder comment Jésus est notre espoir, comment nous pouvons nous confier en lui en toute chose alors que nous sommes réellement éprouvés, ébranlés, vous allez voir, ça va vraiment nous nourrir.

Je vous invite maintenant à lire avec moi ce premier chapitre de la lettre de Paul aux Colossiens. Je m'arrêterai un petit peu avant la fin du chapitre, pas à ce cas précis, une autre section dans la lettre qui commence alors comme on l'a fait en quatre fois. C'est le défi qui m'est donné. Eh bien, ça va être vraiment un survol, donc je vous invite à suivre avec moi, et je vais simplement très vite survoler les quinze premiers versets qui sont un peu l'introduction et la prière de Paul. Et après, à partir des versets 15 à 23, qui sont vraiment là le gros morceau de ce premier chapitre. Vous allez voir, un texte merveilleux, là nous prendrons un petit peu plus de temps. Je vous invite à écouter ou bien à lire avec moi donc la lettre de Paul aux Colossiens, le chapitre 1.

De la part de Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et du frère Timothée, aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colosses. Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ.

Juste une seule remarque, Paul introduit sa lettre de façon courante, comme ça se faisait à l'époque, et il leur rappelle en quelle qualité il leur écrit. Paul leur parle en tant qu'apôtre, c'est-à-dire pas quelqu'un qui s'est autoproclamé comme représentant de Dieu, comme d'autres pouvaient le faire, mais comme quelqu'un qui, comme tous les autres apôtres, a été appelé par Jésus-Christ pour proclamer son message. Son rôle avec les autres apôtres était de poser les fondements de l'Église. C'est Christ lui-même qui les avait missionnés pour ça, pour dire voici quel est le message de Jésus, voici comment il veut qu'on vive dans l'Église, voici ce en quoi il veut qu'on croie. Et les gens reconnaissaient cette autorité, l'appui, ce qu'ils avaient tous été témoins de Jésus-Christ et il avait côtoyé.

Je poursuis à partir du verset 3: "Nous disons constamment toute notre reconnaissance à Dieu le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, lorsque nous prions pour vous. En effet, nous avons été informés de votre foi en Jésus-Christ et de l'amour que vous avez pour tous les saints, à cause de l'espérance qui vous est réservée aux cieux. L'Apôtre Paul note la transformation qu'il y a eu dans la vie de ces personnes-là, une transformation qui est caractérisée par un mode de vie d'amour pour les autres et une confiance. Et c'est l'Évangile qui a produit cette espérance-là et qui a créé cet amour qu'ils ont pour les autres. Et comment est-ce qu'ils ont fait pour changer, comment ils ont été changés, Paul va le dire. Je poursuis la lecture:

Cette espérance, vous en avez déjà entendu parler par la parole de la vérité, l'Évangile. Il est parvenu jusqu'à vous, comme dans le monde entier, où il porte ses fruits. Et pourtant, si les Colossiens ont changé, c'est parce que le message de l'Évangile est parvenu jusqu'à eux et les a transformés.

"La foi vient de ce que l'on entend", nous dit Paul lui-même dans la lettre aux Romains. La foi vient de ce que l'on entend. Est donc en entendant le message de l'Évangile, le message des apôtres au travers des Saintes Écritures notamment, et bien, ils se sont tournés vers Jésus-Christ et non pas simplement adhéré à un autre courant philosophique. Ils ont été sauvés et transformés. L'Évangile porte du fruit, il apporte la vie. Je poursuis la lecture.

C'est d'ailleurs aussi le cas parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu dans la vérité, suivant l'enseignement que vous avez reçu d'Epaphras, notre bien-aimé compagnon de service. Il est pour vous un fidèle serviteur de Christ, et il nous a appris de quel amour l'Esprit vous anime. (v.6)

Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur, en lui plaisant entièrement; vous porterez du fruit en toutes sortes d'œuvres bonnes, et vous progresserez dans la connaissance de Dieu. Vous serez fortifiés à tous points de vue par sa puissance glorieuse, pour être toujours et avec joie persévérants et patients, et vous exprimerez votre reconnaissance au Père, qui nous a rendus capables de prendre part à l'héritage des saints dans la lumière."

J'arrête ma lecture là juste un instant. Par cette prière, Paul leur rappelle que c'est grâce à Jésus-Christ qu'ils doivent tous leurs progrès, qu'ils doivent leur transformation grâce à l'Évangile qu'ils ont reçu, qu'ils ont été transformés. C'est en continuant de vous confier en lui que vous allez être transformés. Et Paul conclut cette prière là, je veux dire les versets 13 et 14, avec l'affirmation qui est le cœur de la bonne nouvelle. Et je pourrais simplement passer tout le temps qu'il nous reste sur ces versets là, mais je dois couvrir le chapitre. Paul leur dit, et versets 13 et 14, écoutez bien:

Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.

Dieu les a délivrés de la puissance des ténèbres. Voici ce que Jésus-Christ a fait pour eux. Les hommes vivent sous la domination de la puissance des ténèbres dans un monde qui est dominé par le mal, par le chaos, par l'activité trompeuse et malsaine, mauvaise, de Satan qui règne sur ce monde et qui fait tout pour séduire les hommes et les écarter de Dieu.

Paul dit que Dieu les a délivrés de ces puissances et les a transportés dans le royaume de son Fils, c'est-à-dire qu'il les a arrachés de ce royaume-là pour les placer dans un autre royaume, celui de Jésus-Christ, sous l'autorité, sous le règne, d'un amour et de protection éternelle de Jésus-Christ. Voici la bonne nouvelle: c'est que Jésus-Christ, grâce à Jésus-Christ, Dieu nous transfère du royaume des ténèbres dans le royaume de son Fils. Et s'il nous a rachetés, c'est par le sacrifice de la croix. Il a pris à son compte nos péchés et nous impute sa justice en échange. C'est le rachat, c'est ce qu'on appelle la rédemption. C'est le rachat qui a opéré, nous a rachetés, et nous a transportés dans le royaume de son Fils. Voici la bonne nouvelle en laquelle ils ont cru. Voici comment Dieu les a transformés. Ce n'est pas simplement qu'ils ont adhéré à de nouvelles croyances, non, ils ont été arrachés d'un royaume et transférés dans un autre, celui de Jésus-Christ. Et ce qui a commandé à opérer ça, c'est bien que eux n'ont rien eu à faire, c'est que Christ a tout fait pour eux, et ils n'ont eu qu'à placer leur foi en Jésus-Christ, c'est-à-dire leur confiance, pour être sauvés. Et c'est ainsi que Dieu les a transportés dans son royaume, de façon spirituelle et surnaturelle, par sa puissance.

Mais Paul constate que cette vision-là est malmenée et que Jésus-Christ est amoindri, relativisé par certains. Alors, dans le passage que nous allons lire maintenant, Paul va mettre en relief, dans les versets 15 à 28, qui est merveilleuse de qui est Jésus. Et je ne sais pas quand simplement je parle de Jésus, quel est votre a priori sur lui. Certains se souviennent de ce qu'ils ont reçu au catéchisme ou à l'école du dimanche quand ils étaient petits. Ils ont des images en arrière-plan de leur mémoire comme ça. D'autres peut-être se pensent à ce Christ qui est triste sur les vitraux de certaines cathédrales. Certains pensent à cette image là, cette icône, un petit peu d'un homme complètement déshumanisé, de quelqu'un qui est froid, qui est réservé, et qui semble bien faible. Quel est notre vision de Jésus-Christ? Et bien, vous allez pouvoir voir là une vraie vision de Jésus-Christ tel que l'apôtre Paul nous l'a démontré, et il va nous décrire qui est Christ. Et c'est à la Bible de nous dire qui est Jésus-Christ. Alors, écoutons bien ce que Paul va dire, des versets 15 à 20, et vous allez voir huit facettes soulignant la beauté, la dignité de Jésus-Christ. Dont Paul poursuit au verset 15 et 19, il Christ, et l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui, tout a été créé, dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs ; tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. Car il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute plénitude et de tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de la croix.

Voilà le portrait que dresse Paul de Jésus-Christ. On va découvrir ensemble maintenant quelles sont ces huit facettes, mais je voudrais juste souligner, pour résumer, qu'on ne soit pas perdu. Ces huit facettes reflètent finalement ce portrait de Jésus-Christ en deux grandes parties. Et vous allez voir, c'est merveilleux. Au verset 15, Paul commence en disant qu'il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Autrement dit, Christ est à l'origine de la création. Et au verset 18, il va dire: Christ est la tête du corps de l'Église, il est le commencement, le premier-né d'entre les morts. Il est le premier de la création et le premier d'entre les morts, le premier ressuscité, la tête de l'Église. Autrement dit, Christ est à la fois à l'origine de la rédemption et à l'origine de la création. Christ est le centre de tout. Il est à l'origine de la création et de la rédemption. Et Dieu réconcilie tout en lui-même, est autour de ces deux partis là. Il y a ces versets centraux, c'est la fin du verset 16 et le verset 17: tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. C'est le cœur. Christ a tout créé, tout subsiste en lui. Tout a été créé par lui et pour lui. Et Christ est celui qui nous rachète, celui qui est à l'origine de notre rédemption. Autrement dit, la création et tout ce qu'elle renferme, notre monde et tout ce qu'il renferme, a été créée par Christ et existe pour lui. Et la rédemption, avec tout ce qu'elle implique, toutes les réalités qu'elle implique pour l'humanité et pour Christ, il en est la finalité, il en est l'auteur.

Et voici comment nous pouvons résumer ce que Paul dit: Jésus-Christ est la cause suprême, la source suprême et le but suprême de toute chose. Je répète: Jésus-Christ est la cause suprême, la source suprême et le but suprême de tout. Voilà pourquoi nous pouvons nous confier en lui.

Je vous invite désormais à aller un peu plus en détail et voir ces quelques facettes, ces huit facettes qui nous sont décrites. La première facette est que Paul nous dévoile de Jésus-Christ: il est la révélation de Dieu, parce qu'il est Dieu. Paul, dans le verset 15, nous dit:

Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Il est avant toute chose.

Plus loin, il dit:

Il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute la plénitude.

L'expression ici "premier-né" n'a pas à être prise au sens propre, comme s'il avait été le premier homme qui a été créé, le premier homme que Dieu a créé, c'est Adam. Mais c'est une métaphore qui souligne son titre, son rang, et son importance. Et je vous donne une image qui va vous aider à comprendre, parce que souvent dans la Bible, c'est le titre des deux premiers nés qui est là pour souligner cette importance-là. Si je vous parle simplement de la première dame de France, de Madame Macron, Brigitte Macron, et bien, je ne veux pas dire que c'est la première femme qui ait jamais mené en France, non. C'est la femme qui a le plus haut rang, la plus grande dignité, parce que c'est l'épouse du président. Voilà, c'est ça être le premier. Ça souligne la supériorité de Christ sur la création, car il est avant tout, il est l'image du Dieu invisible, comme l'apôtre Jean le confirme dans son Évangile, il dit:

Personne n'a jamais vu Dieu. Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, celui-là l'a fait connaître.

De tout temps, l'homme a tenté de comprendre Dieu, d'imaginer Dieu, et de se faire une image de Dieu. Et dans la Bible, vous le savez, Dieu a commandé qu'il ne faut jamais chercher à se faire une image de lui. Pourquoi? Parce que toute image que l'homme peut essayer de se faire de Dieu, devinez comment il est? Eh bien, ce sera une image qui va amoindrir la beauté et les qualités de Dieu. On ne peut pas le faire. On ne peut pas deviner qui est Dieu. Le seul moyen de le connaître, c'est que Dieu lui-même se révèle à nous, qu'il descende à nous sur terre, et qu'il se révèle. Et c'est pour cela que Dieu le Fils, Jésus, c'est ainsi qu'il est devenu homme, pour être l'image de ce Dieu invisible. Et Jésus a déclaré lui-même, dans le chapitre 14, verset 9, de l'Évangile selon Jean:

Celui qui m'a vu a vu le Père.

La deuxième facette est qu'il est la cause de tout, parce qu'il est Dieu. Au verset 16, Paul nous dit: "Car en lui, tout a été créé, sur la terre, dans les cieux." Enfin, Paul fait une énumération là de tout ce qui est visible et invisible, de tout ce qui est spirituel et matériel. Dieu a tout créé par le Fils.

Vous savez, Dieu de la Bible est un Dieu qui est présent ici sur terre, et souvent, nous avons l'impression que Dieu le Père a créé, et puis les deux autres personnes de la Trinité peut-être sont restées de côté, et puis quand est venu le moment de l'Évangile et de la croix, et bien, c'est le rôle du Fils uniquement, et le Père et le Saint-Esprit n'ont rien à voir. Et puis, suite à la mort et à la résurrection du Christ, et bien, c'est le rôle du Saint-Esprit maintenant de nous aider à comprendre et d'appliquer tout ce que le Christ a fait, comme si le Fils et le Père étaient maintenant en vacances. Non, dans tout ce que Dieu fait, puisqu'il y a un seul Dieu, toute la Trinité est impliquée, est engagée, sans confusion entre les personnes qui sont en Dieu. Les trois personnes de Dieu, elles sont toutes impliquées dans tout ce que fait Dieu. Et ici, Paul nous révèle quelque chose que l'on ne voit pas dans l'Ancien Testament, c'est que Dieu a tout créé au travers de Jésus-Christ. Jésus est la cause de toutes choses, ce qui est visible, ce qui est prévisible. Et c'est lui qui est invisible.

Toute la création, tout ce qu'elle renferme, a été créé par Jésus seul. Et l'implication est importante pour nous, les amis, parce que notre vision du monde, notre vision de Dieu, notre vision du monde spirituel, doit être façonnée par ce que nous connaissons de Dieu, ce qui nous en a été révélé dans la Bible. Et il est indispensable de regarder au-delà des circonstances. Nous ne vivons pas dans un monde où Dieu et Satan sont égaux, et se livrent une guerre entre le bien et le mal, comme s'il y avait des forces égales, ou comme si Jésus était une solution parmi tant d'autres, un des remèdes possibles, ou quelqu'un qui ne soit pas aux contrôles de tous. Comme si les choses se produisaient sans qu'il soit celui qui règne, celui qui est supérieur à tout. Dans un an, nous ne devons pas avoir peur de quoi que ce soit en tant que chrétiens, du mal ultime qui pourrait remporter, que les circonstances puissent amoindrir la souveraineté de Dieu. Non, Christ est au contrôle de toute chose. Il est créateur. Il tient l'histoire entre ses mains. Il est le créateur de toute chose. Et cela nous conduit à la troisième facette, c'est que nous voyons: Christ est le but de tout, parce qu'il est pour tout. Tout ce que Dieu a créé, il l'a créé au travers du Fils. Mais il l'a créé pour que ça appartienne au Fils.

Abraham Kuyper, un théologien néerlandais du 19ème siècle, disait ceci: "Écoutez bien, n'existe aucune partie de notre univers, pas un centimètre carré, dont le Christ souverain sur toute chose ne puisse dire: c'est à moi." Tout appartient à Jésus-Christ. Et ce point est très important. Le but de l'univers, de l'histoire, le but de Dieu dans l'histoire, est que toute chose, tout ce qui se produit, eh bien, corresponde à un projet, celui de servir Jésus-Christ.

Ce qui guide notre monde, ce ne sont pas des valeurs, ce ne sont pas des projets humains, c'est Christ qui gouverne toute chose, et tous concourent, tous participent, et tous se dirigent vers un aboutissement ultime qui sera de révéler la gloire de Jésus-Christ. Il est le propriétaire de chaque centimètre carré de cette terre, mais également de nos vies. Et trop souvent, nous pensions que Jésus est venu dans le monde pour nous, mais Mark Jones nous rappelle que c'est l'inverse: Jésus n'est pas venu dans le monde pour nous, nous sommes venus dans le monde pour lui. Et ça change complètement notre vision du monde, parce que la meilleure des réponses possibles à cette vérité-là, la seule vie que nous puissions vivre avec une pleine joie et un sens complet, une vie qui soit intense et avec un sens plein et entier, c'est de dire: je vis pour Jésus-Christ. Voici la vie qui vaut la peine d'être vécue: vivre pour Jésus-Christ.

La quatrième phase est que nous donne l'apôtre Paul: Christ est la source de tout, parce qu'il est Dieu. Regardez, il nous dit que tout subsiste en lui, il maintient tout, dit l'apôtre Paul. Certains pensent que oui, il y a un Dieu probablement, et que ce Dieu a peut-être créé l'univers, créé la terre, mais que maintenant il s'en est débarrassé et nous nous débrouillons. Ce Dieu semble loin, désinvesti dans la vie des hommes, et il n'a que faire de ce que nous vivons. Mais rien ne va de soi, nous dit ici l'apôtre Paul. Tout fonctionne et demeure ce qu'il est parce que Christ le maintient. Si la chaise sur laquelle vous êtes assis, le canapé dans lequel vous êtes, la matière ne vole pas en éclats d'un coup, les atomes ne sont pas dispersés de partout, c'est parce que Christ maintient l'univers entre ses mains. Et c'est valable aussi pour notre vie. Il soutient le cosmos entier par sa parole, par ses ordres, et même quand il était sur la croix, Jésus portait le monde entre ses mains. Et quel réconfort cela a pour nous, quel réconfort. Christ agit dans ce moment, en ce moment, dans nos vies, dans ce monde qui va mal. Christ agit dans un but qui sera de le glorifier, et il y a des choses qui nous dépassent, mais nous avons cette assurance là qui nous est donnée: que Christ est celui qui tient toute chose. Rien ne lui échappe.

La cinquième facette, c'est au verset 18, Paul dit, et c'est la deuxième partie que l'on voit de ce portrait de Jésus: qu'il est la tête de l'Église. Parce qu'il a vaincu la mort, la tête de l'Église, c'est une image à l'époque qui veut dire beaucoup de choses, et qui parle encore maintenant. Il est celui qui est le chef de l'Église. À l'époque, on voyait la tête comme étant celle qui mettait tout en mouvement, celle qui était la source de la vie. Eh bien, il nous dit qu'il est la tête de l'Église.

Pourquoi? Parce qu'il a vaincu la mort. Sa résurrection, sa victoire sur la mort, fait de lui celui qui règne sur un peuple nouveau, sur l'Église. L'Église, ce ne sont pas des bâtiments, ce n'est pas une institution, ce sont celles et ceux qui placent leur foi en Jésus, qui deviennent les membres de son peuple, qui entrent dans son royaume. Et sa résurrection a été la preuve incontestée de sa divinité et de sa toute-puissance. Et elle est également la preuve de son autorité sur la mort. Même Jésus, par sa résurrection, est le fondateur de l'Église. Il est prééminent donc d'autant plus sur son peuple, l'Église. Et nous croyons, et c'est quelque chose que nous devons vivre en tant qu'Église: Christ est notre autorité. Ce ne sont pas des hommes qui décident de comment nous devons vivre les choses, c'est Christ et ses commandements. Et l'Église doit toujours chercher à revenir à ce que nous disent les Écritures, la Bible de Jésus-Christ, et comment nous devons vivre en tant qu'Église. Sinon, nous partons de travers, et nous pouvons être sûrs de nous éloigner de sa volonté, de lui déplaire.

La sixième facette: il est l'inauguration de la rédemption, de notre rachat, de la nouvelle création à venir, parce qu'il a vaincu la mort. Il est le commencement, dit l'apôtre Paul, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. Sa résurrection n'est pas seulement inauguratrice au sens calendaire, il est le premier qui est rentré dans cette humanité ultime, éternelle par ses réductions. Mais elle est aussi fondatrice, elle est la première pierre d'un édifice futur, de la nouvelle création. Il existe un lien vital entre la résurrection de Jésus et la nôtre, parce que sans sa résurrection à lui, nous n'avons aucun espoir de ressusciter un jour. Les deux sont liés, et comme nous sommes unis à Jésus, et que Jésus est ressuscité, et que quand nous plaçons notre foi en lui, nous sommes sauvés, transférés dans son royaume, que nous lui appartenons, nous recevons ce germe de vie de Jésus-Christ, et nous avons l'assurance que quand la fin de ce monde viendra, quand il reviendra, il nous ressuscitera. Sa résurrection garantit la nôtre. Voilà pourquoi nous n'avons pas à avoir peur face aux épreuves, face aux souffrances. Nous avons cette promesse de la vie éternelle en Jésus-Christ. Sa résurrection garantit l'accomplissement réel de la nôtre.

La septième facette qui nous est révélée ici: Christ est le médiateur de toute chose pour la gloire du Père. C'est le verset 19 qui nous dit:

Il a plu à Dieu de tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que dans les cieux.

Dès la chute d'Adam et Ève, l'homme a eu besoin d'une médiation pour entrer en relation avec Dieu. Le fait de s'être détourné de Dieu, et bien, a mis Dieu en colère. On ne peut pas rentrer en présence de Dieu sans une médiation, et Jésus-Christ est celui qui était promis pour permettre qu'il y ait cette médiation, pour nous permettre de rencontrer le Père. C'est lui qui permet que toutes choses soient harmonisées entre nous et le Père. Et comme le péché de l'homme, la rébellion d'Adam, a eu un impact sur le cosmos entier, sur le fait de détacher la création de Dieu, et bien cette création, notre monde, et c'est pour ça que nous avons le coronavirus en ce moment, nous sommes dans un monde qui souffre parce que ce monde-là a été privé de la présence de Dieu.

On peut dire d'une certaine manière, à cause d'Adam et Ève, et le fait que Jésus vienne sur terre, eh bien, il réconcilie toute chose avec le Père. Et comme le péché s'étend à tout l'univers, l'œuvre de la croix a un effet sur tout l'univers créé, sur tout le cosmos. Imaginez-vous comment les êtres spirituels, les anges, les démons, se tiennent. Ce qu'ils ont pensé quand Jésus est ressuscité, quelle humiliation pour Satan et pour les démons, et quelle gloire qui a été rendue à Dieu grâce à la croix. L'ordre est rétabli, et Satan est déjà défait, il ne peut plus nous tenir dans l'esclavage, loin de Dieu. Nous pouvons être réconciliés avec Dieu, et Satan sera définitivement jeté en enfer lorsque Jésus reviendra. Son sort est déjà scellé, il a obtenu la victoire à la croix. L'œuvre de Jésus est parfaite, l'offre du pardon est réelle pour quiconque accepte de plier le genou devant lui. Et la condamnation sera juste pour toutes celles et ceux qui n'auront pas voulu que Jésus les sauve, et seront ainsi jetés en enfer. Personne ne contestera l'autorité de Jésus-Christ, car il est celui qui vient harmoniser, celui qui vient pacifier, celui qui réconcilie, celui qui remet tout en ordre.

La huitième facette: il est éternellement élevé par son centre, dit l'apôtre Paul. Il a tout réconcilié avec lui-même.

Au verset 20, il est dit: “Et faisant la paix par lui, par le sang de la croix.” C'est étrange, on commence ce texte au verset 15 avec Christ qui est l'image du Dieu invisible, et la hausse est merveilleuse, et Paul finit en bas avec le sang versé de Christ, se rappelant sanglant de la croix. Quel contraste est-ce de finir avec ce rappel que son sang a été le prix qui permet la réconciliation et le pardon de nos fautes. Est-ce que c'est quelque chose qui vient amoindrir ce portrait de la suprématie de Christ sur toutes choses? Bien au contraire, Paul finit en apothéose, et le feu d'artifice le sens de Christ versé avant même de nous sauver élève aux yeux de tout l'univers, de tous les anges, de Satan, de l'univers entier, élève la gloire de Dieu manifestée en Jésus-Christ. Son humilité sur la croix, le fait d'avoir accepté de mourir pour nous sauver, l'élève éternellement à nos yeux l'amour et la justice de Dieu. Elle s'est révélée dans la pire des humiliations possibles pour Jésus: le sang versé à la croix. L'élève à jamais sans son humilité parfaite, sans son amour radical, sans sa confiance totale envers le Père et le plan de Dieu. Eh bien, ils n'auraient pas accepté l'humiliation de la croix, mais il l'a acceptée.

L'implication me touche parce que la vie et la mort de Jésus nous démontrent une chose: ce don chez nous à dépouiller ce dont notre nature humaine naturelle, sans Dieu, déconnectée de Dieu, ce que nous perdons de plus précieux, c'est notre humilité. L'humilité que Christ lui-même a manifestée. Nous sommes devenus des orgueilleux qui veulent trouver la solution en eux, la solution au problème du mal, à régler la vie eux-mêmes, devenir la meilleure version de nous-mêmes, mais une version qui ne peut pas changer. Et en faisant cela, nous rejetons le cadeau que Dieu nous offre en Jésus-Christ, et c'est ce que la Bible appelle comme étant le péché. C'est le fait de rejeter Dieu, la seule chose qui puisse nous délivrer de notre gros boulard, de notre orgueil. C'était l'humilité de Jésus alors qu'il est Dieu, ce créateur, celui qui est à la source de tout, qu'il accepte d'aller mourir sur cette croix et qu'il prenne à son compte nos fautes.

Alors, on arrive à la conclusion de ce texte. Comment Paul conclut ce qu'il vient de dire? Eh bien, il va donner deux implications aux Colossiens après avoir fait ce portrait de Paul. La première, c'est qu'ils doivent se rappeler que c'est par Jésus seul qu'ils ont été sauvés. Il leur dit au verset 21:

Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos pensées et par vos œuvres mauvaises, il vous a maintenant réconciliés par la mort de son Fils, dans son corps de chair, pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche.

Si nous croyons en la mort de Jésus comme l'ont vu les Colossiens, si nous en faisons l'écho, si nous laissons écho, eh bien, nous reconnaissons que nous étions ennemis de Dieu par notre mode de vie, par nos pensées, et que nous avons été réconciliés avec Dieu au travers de l'œuvre de Jésus-Christ. Et si nous ne croyons pas en la mort de Jésus, eh bien, c'est l'inverse vrai, c'est que nous demeurons les ennemis de Dieu.

Pourquoi le texte note-t-il "Dieu", à cause de nos pensées et de nos œuvres mauvaises? C'est toutes ces pensées, ces œuvres mauvaises. Si on repense à ces 24 dernières heures, rien que nos pensées, si toutes nos pensées pouvaient être rendues publiques et publiées sur une chaîne YouTube en live à tous nos amis, à toute notre famille, mais nous ne ferions pas ce que nous voyons, ce qu'il y a au fond de notre cœur. Et Dieu lui le voit. Toutes les bonnes choses, toutes les bonnes pensées que nous pouvons avoir ne vont pas effacer ces mauvaises-là. C'est impossible.

Aux yeux de Dieu, il serait injuste et couvrirait le mal sans régler et sans exercer sa justice. Et Paul dit que c'est par leur foi en la mort de ce Jésus pour eux qu'ils ont été sauvés, qu'ils ont été réconciliés avec Dieu, parce que Christ a pris à son compte, il a échangé sa place avec la nôtre. Il a pris notre culpabilité et nous a donné sa justice. À cause de leur foi en Jésus, ils sont en paix.

Si vous, on essaie, que vous avez besoin des yeux Christ, si vous le reconnaissez la smat, vous vous reconnaissez que vous avez besoin d'être réconciliés avec Dieu. Christ est toujours vivant, il est celui qui peut vous réconcilier. Il ne faut pas attendre cette offre de Christ qui était valable pour ces Colossiens dans cette petite ville anodine de la Turquie actuelle. Non, ici en France, c'est bien le même cadeau, nos effets. Et si vous ressentez que Jésus-Christ vous appelle, il ne faut pas laisser passer l'occasion. Il vous attire à lui et il vous offre son pardon. Vous pouvez saisir simplement après ce temps de culte, recueillez-vous et parlez-lui. C'est ce qu'on appelle la prière. Confiez-lui votre cœur, dites-lui ce qu'il y a dedans et dites-lui de vous sauver, dites-lui de vous transférer dans son royaume, dites-lui de vous pardonner. Et je vous encourage, si vous n'avez pas d'Église à vous joindre à une Église autour de vous. Vous pouvez nous envoyer un message, nous pourrons vous rediriger où aller. Si vous avez un ami chrétien, allez le voir pour en parler avec lui et pouvoir creuser cette question-là et pouvoir être accompagné dans votre cheminement spirituel. N'attendez pas, vous pouvez là aujourd'hui avoir une vie qui est sauvée, une vie qui sera le début d'une nouvelle aventure avec Jésus-Christ.

Et c'est Paul qui va l'expliquer aux Colossiens. La première chose qu'il le rappelle donc, je viens de le dire, se rappeler que c'est par Jésus seul qu'ils ont été sauvés. Pourquoi? Parce que Jésus-Christ est la cause suprême, la source suprême et le but suprême de tous. Et la deuxième conclusion de Paul est bien c'est de ne pas se détourner de cette réalité-là, mais de construire sa vie dessus.

Il dit au verset 23:

Mais il faut que vous restiez fondés, inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile que vous avez entendu, qui a été proclamée à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu le serviteur.

La question qu'il leur pose, c'est: les amis, regardez qui est Jésus, regardez ce qu'il a fait pour vous et de quoi il vous a sauvé. Regardez la générosité infinie de Dieu qui nous a sauvés gratuitement, qui a payé lui-même le prix de nos fautes. Jésus n’est-il pas suffisant pour vous?

Jésus est-il suffisant pour nous?

Ce sont les Colossiens qui sont en proie au doute, à l'égarement, et qui étaient tentés d'assimiler Christ et de le mélanger à d'autres choses. Paul leur rappelle que Jésus-Christ est la cause suprême, la source suprême et le but suprême de tout. Voici ce qu'il leur rappelle.

La foi réelle en Jésus-Christ n'est pas une simple décision d'un jour, mais une confiance de tous les jours, une marche quotidienne avec Jésus. C'est un engagement que l'on prend, dans lequel on s'engage à s'attacher à lui. La foi réelle est une foi qui n’abandonne pas, une fois qui peut faillir, une foi qui peut s'égarer, mais qui reviendra toujours, et c'est ce que Paul veut susciter chez eux.

Comment fait-il pour les aider? Ça, c'est l'application ultime.

Est-ce que Paul a demandé à Jésus d'envoyer une vision d'ange qui viendrait dans l'Église et de manifester une nouvelle vision, quelque chose comme ça? Qu'est-ce qu'il a fait? Il a juste écrit. Il a pris sa plume et il leur rappelle: “l'espérance que vous avez entendue”.

Paul utilise la parole, et notamment par l’écrit, pour leur rappeler ça, et pour nous, la conséquence est merveilleuse!

Comment nous connaissons Christ? Comment nous pouvons voir ce portrait le plus merveilleux de Jésus-Christ?

En regardant non pas vers le ciel en cherchant dans des nuages, mais en plongeant nos regards dans la Bible. C'est elle qui nous révèle le plus beau et le seul et unique portrait valable. Elle a l'exclusivité de nous révéler qui est Jésus-Christ.

Alors, de grâce, les amis, nous avons un encouragement là qui nous est donné, c'est de revenir encore et toujours à la description de Jésus-Christ qui nous est donnée dans la Bible, pour ne pas nous faire un "petit Jésus" qui remplacerait celui qui nous est donné. Restons attachés à Jésus tel qu'il se révèle, et tous nos doutes, tous nos troubles seront amoindris quand nous regardons à Jésus. Parce que, quand nous voyons sa supériorité, sa domination, son contrôle, quand nous voyons sa beauté, sa toute-puissance sur toute chose, quand nous comprenons que toute notre vie a pour but de le célébrer et de le glorifier dans notre vie, et qu'il veut nous transformer à son image –voilà son objectif– eh bien nous pouvons avoir confiance, même quand c'est dur. Même dans l'épreuve, nous savons que Jésus est là et qu'il est au contrôle. Alors, retenez ceci: Jésus-Christ est la cause suprême, et la source suprême, et le but suprême de tous. Donc, nous devons nous rappeler que c'est par lui seul que nous avons été sauvés, et ne pas nous détourner de lui, mais construire notre vie sur lui.